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Un Portugais à la tête de l´ONU après Ban Ki-moon

L´ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres est presque assuré de succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l´ONU

Un Portugais à la tête de l'ONU après Ban Ki-moon

Reuters: Un Portugais à la tête de l'ONU après Ban Ki-moon

L'ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres est presque assuré de succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l'ONU, après un vote informel du Conseil de sécurité mercredi, et pourrait être élu dès jeudi, selon l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine.

Le prochain secrétaire général de l'ONU, véritable patron des Nations Unies, ne sera pas une femme. Mercredi, à l'issue d'un vote informel du Conseil de sécurité, le nom du probable successeur du Sud-Coréen Ban Ki-moon a été révélé par l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine : ce sera Antonio Guterres.

Du socialisme à la diplomatie: Cet ancien Premier ministre portugais a dirigé durant 10 ans (2005-2015) le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Âgé aujourd'hui de 67 ans, ce Lisboète a d'abord mené une longue carrière nationale. Elu député en 1976, il a pris la tête du groupe socialiste de l'Assemblée de la République portugaise avant de s'imposer comme chef de l'opposition dans les années 80. Secrétaire général du PS, il a mené son parti à la victoire lors des législatives de 1995. En tant que Premier ministre, il a fait entrer son pays dans la zone euro, organisé une exposition universelle, relancé la croissance de son pays tout en luttant contre la pauvreté. Mais l'échec successif de deux référendums, sur la légalisation de l'IVG puis sur la création de régions, l'a affaibli. En 2002, Antonio Guterres et son parti perdent les élections. Le responsable décide alors de se retirer de la vie politique.

Mais, pendant son mandat, il a créé la Communauté des pays de langue portugaise, se faisant connaître sur la scène internationale et a développé un goût pour la diplomatie. En 2005, Kofi Annan, alors patron de l'ONU, fait appel à lui pour diriger l'HCR. Il rénove considérablement l'organisation née en 1950. Sous son mandat, l'organisme onusien est plus actif et multiplie les opérations autour des zones de guerre. Un an après la fin de sa fonction, il est donc naturellement apparu dans la short list des potentiels candidats au secrétariat général des Nations unies.

Les coulisses d'un vote: Antonio Guterres est "clairement le favori", a indiqué à des journalistes le diplomate russe qui préside pour le mois d'octobre le Conseil de sécurité. Vitali Tchourkine a annoncé un vote formel du Conseil jeudi pour confirmer le choix du candidat, ajoutant qu'il s'attendait à ce que la sélection se fasse "par acclamation". Durant le vote de mercredi les cinq membres permanents du Conseil (Royaume-Uni, Etats-Unis, Russie, Chine et France), qui disposent d'un droit de veto, ont voté avec des bulletins de couleur différente des dix autres membres.

 Il a donc été possible de voir pour la première fois si l'un de ces cinq membres permanents envisageait de bloquer la candidature de Antonio Guterres. Or, aucune de ces grandes puissances ne s'est publiquement opposée à l'avènement du Portugais. Dix candidats étaient en lice pour succéder à Ban Ki-moon. Après approbation par le Conseil de sécurité, le candidat retenu doit également recueillir ensuite le vote favorable de l'Assemblée générale de l'ONU. Le prochain secrétaire général prendra ses fonctions le 1er janvier.Un Portugais à la tête de l'ONU après Ban Ki-moon

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