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La Maison-Blanche ne se vend pas

Donald Trump : l´homme qui veut se payer la Maison-Blanche

ILS VEULENT TUER LE SOLDAT DONALD TRUMP !

Donald Trump, businessman et candidat imprévisible Donald Trump, candidat à l’investiture républicaine, a bâti sa fortune dans l’immobilier. Personnage hors norme, il dit ce qu’il pense et joue de son image de businessman accompli.

À la veille des primaires du New Hampshire, les responsables du Parti républicain cherchent à éliminer par tous les moyens le milliardaire incontrôlable.

« Il saigne, donc on peut le tuer ! » C'est « Predator », autrement dit Arnold Schwarzenegger, qui a lancé cette réplique d'un de ses films, pour juger de la situation de Donald Trump après le caucus de l'Iowa au cours duquel, pour le premier round des primaires et pour la première fois depuis qu'il est entré dans la compétition, le milliardaire s'est incliné devant l'un de ses concurrents, Ted Cruz.

Une condamnation à mort annoncée par l'ancien acteur et gouverneur de Californie, qui illustre bien l'état d'esprit des responsables du Parti républicain, terrifiés à l'idée de voir un candidat populiste, anti-establishment et incontrôlable comme l'est Trump devenir, au terme d'une campagne démagogique mais efficace, le candidat du « Grand Old Party » à l'élection présidentielle de 2016. Déjà dans les jours qui ont précédé l'élection dans l'Iowa, un séminaire discret avait rassemblé à Palm Springs, les caciques du Parti républicain réunis là à l'invitation de Paul Ryan, le leader de la majorité à la Chambre des représentants.

Un seul thème : comment se débarrasser de Trump.

Il y avait à la réunion du Eau Palm Beach Resort une quarantaine de députés et sénateurs, l'ancien candidat de 2012 Mitt Romney, le gouverneur influent du Wisconsin, Scott Walker, et surtout de gros donateurs du parti, dont Spencer Zwick, l'un des plus importants financiers des campagnes républicaines.

Il profite de la marée populiste. Leur constat a été très précis. Si par malheur Trump parvient à devenir, lors de la convention de Cleveland en juillet, le candidat du parti, les sortants républicains au Sénat et à la Chambre vont devoir, pour la plupart d'entre eux, se distinguer de ses positions non pas seulement extrêmes, mais extravagantes. Ce qui veut dire qu'il leur faudra dépenser des millions de dollars pour convaincre leurs électeurs qu'eux ont des programmes raisonnables et cohérents. En effet, l'analyse de l'un des politologues les plus influents du mouvement conservateur, David Wasserman, c'est que la marée populiste qui semble pouvoir propulser Trump pour devenir le champion des républicains s'essoufflera avant le jour de l'élection générale de novembre.

Les électeurs, au moment de passer à l'acte décisif de l'élection présidentielle, reviendront à des idées plus raisonnables et classiques. Le fameux plafond de verre dont on dit ailleurs et notamment en France qu'il empêchera toujours les partis populistes d'accéder au pouvoir. Un sursaut qui avantagerait Hillary Clinton, dans le cas où elle serait opposée à Trump. Et les candidats au Sénat ou à la Chambre des représentants qui auraient résisté aux sirènes extrémistes et démagogiques.

Mitt Romney est à la manoeuvre. La conclusion est donc qu'il faut barrer la route de la nomination à Donald Trump le plus vite possible. Pour ce faire, après avoir dépensé 2 millions de dollars dans l'Iowa pour contrer le milliardaire, les financiers d'un fonds (un super PAC, comme on dit aux États-Unis) baptisé « Nos principes » sont en train d'en investir au moins autant dans le New Hampshire en spots télévisés, affichage, organisations de réunions. C'est une campagne menée par les proches de Mitt Romney, le candidat républicain de 2008. Leur angle d'attaque : prendre Trump à ses propres mots en montrant l'excès de ceux-ci. Ainsi, dans le New Hampshire, mettent-ils en avant la perfidie lancée par le milliardaire contre John McCain : « Il a été un héros parce qu'il a été capturé, avait lâché Trump… Moi, je préfère ceux qui ne se font pas prendre. » Or, il se trouve que McCain, prisonnier des Vietnamiens après que son avion a été abattu au-dessus d'Hanoï, est très populaire dans le New Hampshire où il avait gagné la primaire de 2000 contre George Bush. On ne touche pas aux héros. La Sainte-Alliance contre Donald Trump est donc en bonne voie de se constituer. Reste que, pour être efficace, il lui faut trouver un champion qui rassemble le « mainstream », les électeurs modérés. Marco Rubio pourrait être celui-là après sa bonne troisième place dans l'Iowa derrière Ted Cruz, l'illuminé, et Donald Trump, l'imprévisible. Ses sondages ont certes bondi de dix points dans le New Hampshire après sa performance de l'Iowa.

Mais, pour le moment, il est encore très loin de Trump, qui, au dernier pointage, le surclassait largement.

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